Paix Amour travail de la république et les consignes de la république

 tournant dans l’histoire de l’établissement de la démocratie constitutionnelle en Haïti. L’adoption d’une nouvelle constitution républicaine vient chambarder l’héritage du régime dictatorial duvaliériste qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant plus d’un quart de siècle. En plus du principe de séparation des pouvoirs que reconnaît le préambule de cette Constitution, cette dernière impose un nouveau régime politique auquel l’Etat doit s’astreindre : le semi-présidentialisme. Trente ans après sa mise en œuvre, des questions se posent encore concernant la réussite ou l’échec d’un tel régime politique en Haïti. L’on se demande si celui-ci a joué un rôle dans l’instabilité politique que connaît le pays ? La difficulté que rencontre le chef de l’exécutif pour pouvoir ratifier son Premier ministre au Parlement révèle-t-elle l’incapacité du régime semi-présidentiel de s’adapter à la réalité politique haïtienne ? Enfin de compte, quels sont les enjeux inhérents à un tel régime politique ? En s’appuyant sur la situation politique qui sévit dans le pays depuis la prestation de serment du nouveau chef de l’Etat, Jovenel Moïse, le 7 février dernier, nous tenterons d’apporter une réflexion relative à ces différents questionnements. La Constitution haïtienne de 1987 : une constitution démocratique et libérale L’une des spécificités des régimes démocratiques et libéraux réside dans la priorité qu’ils accordent à l’établissement d’un cadre constitutionnaliste et légaliste dans lequel les règles du jeu politique s’y trouvent clairement et publiquement énoncées. Selon Gosselin et Fillon, les démocraties libérales se caractérisent par un ensemble de valeurs fondamentales dont les plus porteuses demeurent la tolérance vis-à-vis de la différence, de l’expression du pluralisme idéologique ; la volonté de concilier l’intérêt général et les intérêts particuliers ; la reconnaissance de droits individuels inaliénables ; la séparation des instances de pouvoir de l’Etat et la participation citoyenne (Gosselin et Fillon : p. 65). En substance, le propre de ces régimes politiques, de l’avis de ces auteurs, est de trouver les arrangements institutionnels les mieux à même de baliser l’autorité des gouvernements en exercice et, en contrepartie, de concéder aux gouvernés le droit de participer à la chose publique. Cependant, si les régimes démocratiques libéraux se fondent sur des principes communs, il n’en demeure pas moins que sur le plan juridico-politique et administratif qu’ils différent grandement. Cette différence tient lieu en raison de la tradition politique des Etats. 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

SORIN EMMANUEL JULES danseur, chorégraphe

Ale anpè miss Gauthier travay la ap kontinye ou gen pitit ou ki nan 4 kwen la tè tout otan gen tanbou kap bat danse folklorik ap danse se tout otan ke w vivan pami nou mesi pou patrimwan sa ou te sakrifye tout vi w pou li a chak gren moun ki te gen chans rankontre w gen yon istwa pou yo rakonte esperyans yo ka diferan men yo rezimè a menm bagay Viviane Gauthier manman danse folklorik la merci pou tou.