mouvement politique sorin emmanuel republique haiti solidaire: obsèques du Lieutenant Général Bahuma
mouvement politique sorin emmanuel republique haiti solidaire: obsèques du Lieutenant Général BahumaHaïti : telle société, telle jeunesse
Tant vaut la jeunesse, tant vaut la société. À chaque société, sa jeunesse. Et à chaque jeunesse, ses modèles, ses styles, ses qualités, ses dérives aussi. Il doit être ainsi dans tous les pays du monde?
Qu’on le clame incessamment dans les médias. Qu’on le ronchonne entre amis, la spirale descendante que prend depuis quelques temps la jeunesse haïtienne, est alarmante. Et, qui pis est, d’une manière ou d’une autre, la société aurait contribué activement à pousser les jeunes aux abysses de cette dépravation sans précédent.
Les années se suivent et malheureusement se ressemblent pour une jeunesse haïtienne, toujours en pleine crise d’identité. Au mépris de tout ce qui a rapport avec l’éducation et la formation, certains (les jeunes) se forgent un mode de vie, dont la fumée des cigarettes, l’odeur de l’alcool, les beats des DJ, la marque et le prix des fringues sont les valeurs de noblesse. Hélas !
Aujourd’hui, l’immoralité au milieu de ces jeunes semble atteindre son niveau record. Pour ce qui est de la déviance sociale, c’est la hausse continue. Le phénomène « zokiki » et l’imbattable « rabòday » peuvent donc en témoigner.
Loin de tout encadrement adéquat, désormais, la jeunesse est perçue comme un danger social en Haïti. De gouvernement en gouvernement, cette tranche importante de la population, à ma connaissance, n’est jamais bénéficiaire d’aucun programme politique. Au contraire, elle est plutôt victime de politique d’exclusion et de discrimination. Honte !
La nature a horreur du vide. En panne de repères, de bons modèles d’exemple, nos jeunes s’accrochent à tout ce que la « société » leur offre. Manipulée, exclue, larguée, laissée pour contre, nous avons désormais une jeunesse qui se cherche plutôt dans les lyrics malsains des rappeurs, dans les refrains obscènes de nos faiseurs de tubes dans les réalités fantasmagoriques des feuilletons télévisés.
Société irresponsable ?
Dans un dynamisme de socialisation continue, l’encadrement de l’individu doit être pris en charge par la société elle-même. À ce niveau, où en sommes-nous en Haïti ? « Gran moun yo echwe » (les adultes ont échoué), ont pesté les détracteurs.
La famille, l’école, l’église, l’État, les institutions responsables ont pratiquement failli à leur mission de socialiser, d’éduquer, de former, d’encadrer les jeunes.
En effet, reprocher à la jeunesse haïtienne d’être « dejwe » (déviante), sans mettre en cause l’implication de la société elle-même, serait illusoire. D’ailleurs, la triste réputation dont elle jouit aujourd’hui, traduit tout simplement l’expression d’une société moralement débile, bornée dans tous les sens, estiment certains observateurs. D’autres plus tranchants y voient aussi le profil d’une société cloisonnée par un système « anti-jeune ».
Mais en réalité, qu’est-ce qu’on offre à cette jeunesse pour lui conscientiser de ses potentialités, de ses responsabilités dans l’organisation de la société demain ? Préparer cet avenir qui lui appartient, et qu’elle est appelée à construire dès maintenant? Les tentatives de réponse peuvent être abondantes.
Aujourd’hui, nous avons une société haïtienne où les gens s’investissent plus dans les boîtes de nuit, dans le matraquage publicitaire pour l’alcool et la cigarette, au lieu de construire des bibliothèques, des librairies, des centres de recherches intellectuelles.
Sur les trottoirs, les « ti boutèy plat » (boissons alcoolisées) laissent peu de place aux bouquins. Et voilà les alternatives offertes à une jeunesse plutôt friande de la débauche.
À défaut d’une vraie politique d’encadrement et d’intégration, que doit-on espérer de positif de la jeunesse ? N’allons pas chercher l’odeur du café dans une tasse de chocolat. Quand la barque n’a pas de gouvernail, elle prend souvent la direction du vent qui l’emmène. Et très souvent, ça se termine par une catastrophe.
Que faire ?
En dépit de tout, il y a quand même une bougie d’espoir qui s’allume à l’horizon. L’exception confirmera toujours la règle. Il existe une minorité de cette jeunesse qui tente de faire la différence. Oui, une portion qui lutte toujours pour la réussite professionnelle en dépit des obstacles de toutes sortes. Des jeunes conscients, soucieux, opiniâtres, sachant qu’ils doivent travailler au profit de ce pays qui ne doit pas mourir. Maintenant, quel modèle de politique pour les encadrer ?
Et voilà un empêchement majeur ; les jeunes éduqués se heurtent souvent contre un système qui ne favorise pas leur pleine intégration dans les affaires du pays. Donc, nous sommes face à une plaie sociétale qu’il faut rapidement cicatriser.
Dans la suite de cette réflexion, nous allons essayer de proposer quelques points qui peuvent servir de facteurs d’intégration des jeunes dans cette société dont ils sont acteurs.
Tant vaut la jeunesse, tant vaut la société. À chaque société, sa jeunesse. Et à chaque jeunesse, ses modèles, ses styles, ses qualités, ses dérives aussi. Il doit être ainsi dans tous les pays du monde?
Qu’on le clame incessamment dans les médias. Qu’on le ronchonne entre amis, la spirale descendante que prend depuis quelques temps la jeunesse haïtienne, est alarmante. Et, qui pis est, d’une manière ou d’une autre, la société aurait contribué activement à pousser les jeunes aux abysses de cette dépravation sans précédent.
Les années se suivent et malheureusement se ressemblent pour une jeunesse haïtienne, toujours en pleine crise d’identité. Au mépris de tout ce qui a rapport avec l’éducation et la formation, certains (les jeunes) se forgent un mode de vie, dont la fumée des cigarettes, l’odeur de l’alcool, les beats des DJ, la marque et le prix des fringues sont les valeurs de noblesse. Hélas !
Aujourd’hui, l’immoralité au milieu de ces jeunes semble atteindre son niveau record. Pour ce qui est de la déviance sociale, c’est la hausse continue. Le phénomène « zokiki » et l’imbattable « rabòday » peuvent donc en témoigner.
Loin de tout encadrement adéquat, désormais, la jeunesse est perçue comme un danger social en Haïti. De gouvernement en gouvernement, cette tranche importante de la population, à ma connaissance, n’est jamais bénéficiaire d’aucun programme politique. Au contraire, elle est plutôt victime de politique d’exclusion et de discrimination. Honte !
La nature a horreur du vide. En panne de repères, de bons modèles d’exemple, nos jeunes s’accrochent à tout ce que la « société » leur offre. Manipulée, exclue, larguée, laissée pour contre, nous avons désormais une jeunesse qui se cherche plutôt dans les lyrics malsains des rappeurs, dans les refrains obscènes de nos faiseurs de tubes dans les réalités fantasmagoriques des feuilletons télévisés.
Société irresponsable ?
Dans un dynamisme de socialisation continue, l’encadrement de l’individu doit être pris en charge par la société elle-même. À ce niveau, où en sommes-nous en Haïti ? « Gran moun yo echwe » (les adultes ont échoué), ont pesté les détracteurs.
La famille, l’école, l’église, l’État, les institutions responsables ont pratiquement failli à leur mission de socialiser, d’éduquer, de former, d’encadrer les jeunes.
En effet, reprocher à la jeunesse haïtienne d’être « dejwe » (déviante), sans mettre en cause l’implication de la société elle-même, serait illusoire. D’ailleurs, la triste réputation dont elle jouit aujourd’hui, traduit tout simplement l’expression d’une société moralement débile, bornée dans tous les sens, estiment certains observateurs. D’autres plus tranchants y voient aussi le profil d’une société cloisonnée par un système « anti-jeune ».
Mais en réalité, qu’est-ce qu’on offre à cette jeunesse pour lui conscientiser de ses potentialités, de ses responsabilités dans l’organisation de la société demain ? Préparer cet avenir qui lui appartient, et qu’elle est appelée à construire dès maintenant? Les tentatives de réponse peuvent être abondantes.
Aujourd’hui, nous avons une société haïtienne où les gens s’investissent plus dans les boîtes de nuit, dans le matraquage publicitaire pour l’alcool et la cigarette, au lieu de construire des bibliothèques, des librairies, des centres de recherches intellectuelles.
Sur les trottoirs, les « ti boutèy plat » (boissons alcoolisées) laissent peu de place aux bouquins. Et voilà les alternatives offertes à une jeunesse plutôt friande de la débauche.
À défaut d’une vraie politique d’encadrement et d’intégration, que doit-on espérer de positif de la jeunesse ? N’allons pas chercher l’odeur du café dans une tasse de chocolat. Quand la barque n’a pas de gouvernail, elle prend souvent la direction du vent qui l’emmène. Et très souvent, ça se termine par une catastrophe.
Que faire ?
En dépit de tout, il y a quand même une bougie d’espoir qui s’allume à l’horizon. L’exception confirmera toujours la règle. Il existe une minorité de cette jeunesse qui tente de faire la différence. Oui, une portion qui lutte toujours pour la réussite professionnelle en dépit des obstacles de toutes sortes. Des jeunes conscients, soucieux, opiniâtres, sachant qu’ils doivent travailler au profit de ce pays qui ne doit pas mourir. Maintenant, quel modèle de politique pour les encadrer ?
Et voilà un empêchement majeur ; les jeunes éduqués se heurtent souvent contre un système qui ne favorise pas leur pleine intégration dans les affaires du pays. Donc, nous sommes face à une plaie sociétale qu’il faut rapidement cicatriser.
Dans la suite de cette réflexion, nous allons essayer de proposer quelques points qui peuvent servir de facteurs d’intégration des jeunes dans cette société dont ils sont acteurs.
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