Sorin emmanuel sauray Jules
JULES SORIN EMMANUEL
L’hymne Gloire à Dieu
D’abord hymne du matin, le Gloire à Dieu fut introduit à la messe à l’occasion de la liturgie de la Nativité. Ensuite, on l’étendit aux messes présidées par l’évêque, puis aux messes du dimanche et aux fêtes des martyrs. Enfin, au XIe siècle, les prêtres l’introduisaient à leurs propres messes quotidiennes.
Le texte est encadré par deux expressions : Gloire à Dieu et Dans la gloire de Dieu le Père qui le situent dans le rayonnement de cette gloire qu’on acclame. Le reste est fait d’éléments divers de la prière chrétienne proches des psaumes : "Louer, bénir, adorer, glorifier, rendre grâce, Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Très-haut". Sa structure est trinitaire : de Dieu le Père, on passe au Christ et on arrive à l’Esprit dans la doxologie. En le chantant, nous faisons le chemin de la prière chrétienne et de la théologie du salut : toute vie chrétienne est quête de Dieu, commencement et fin de toute chose, et le Christ est le passage nécessaire à notre quête où l’Esprit nous guide.
Le texte est divisé en deux parties. La première s’adresse au Père dont nous chantons la gloire avec les anges ; la seconde s’adresse au Christ, celui en qui vient la paix du ciel, et nous le supplions d’achever, en nous et dans le monde, son œuvre de paix. En chantant le texte, les chrétiens se rappellent et rappellent que le salut et la paix sont promis à tous les hommes. Le Gloire à Dieu nous fait sortir de nos petitesses, de nos égoïsmes pour fixer nos regards sur Dieu et chanter sa gloire plutôt que nos propres satisfactions.
Ainsi, le couple Kyrie eleison-Gloire à Dieu résume les deux grands temps de la prière chrétienne : la supplication et l’action de grâce.
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