Kouzen lakay kanaval 2018 ( jen' le ye)

BALLET HAITIEN DE PARIS JULES EMMANUEL SAURAY SORINLes danses haïtiennes

Essai
La pulsion première
Danser en Haïti est d'abord un mouvement spontané du corps.
Pour danser l'Haïtien n'a guère besoin d'un environnement ou d'un encadrement approprié. Il suffit
de la présence réelle ou imaginaire d'éléments musicaux de base caractéristiques pour enclencher des
mouvements rythmés appropriés. Ainsi, en deçà de toute forme dénotant la présence de tel ou tel pas de
danse caractéristique, gît et guette une pulsion toujours prête à entrer en action à la moindre opportunité.
L'haïtien peut très bien danser sans musique audible, dans ce cas, les éléments musicaux de base sont
intériorisés par le danseur spontané et il est le seul à pouvoir faire la relation entre «sa » danse et la musique ou
éléments musicaux qui déclenchent et mettent en branle la pulsion de base. Dans ces conditions, il existe
une symbiose parfaite entre la musique et la danse dans la mesure où la pulsion de danse ne
s'exprime que dans l'espace ouvert par les éléments musicaux et les éléments musicaux ne sont
appréhendés que dans la manifestation et l'assouvissement de la pulsion elle-même. Cette pulsion n'a pas
originairement un objet propre, elle s'apparente de préférence à la «libido» ou l'activité de jeu spontané
polymorphe décrite par les psychanalystes. Une compréhension plus fine de cet aspect du phénomène nous
amène à éclaircir les points suivants :
L'activité de jeu est une caractéristique de tout être humain. Elle est mue par le principe de plaisir
et est polymorphe. Elle n'a pas d'autre but que la recherche spontanée du plaisir, elle n'a pas d'objet
propre c'est-à-dire ne dépend pas d'une entité extérieure à elle-même pour sa réalisation, elle peut
prendre plusieurs formes dépendant des éléments qui servent de prétexte ou de cadre propice à
son déclenchement et la réalisation du plaisir. La succion, l'auto-érotisme, les jeux ... en sont les
manifestations les plus répandues. Le rythme musical, l'agencement des sons, sont des éléments qui en général
peuvent déclencher l'activité de jeu. En Haïti en particulier et on le verra par la suite dans les pays africains en
général, le rythme ou plus précisément, les aspects structurels de la polyrythmie [telle qu'analysée dans la
première section de cette monographie], ont un rapport intime avec le déclenchement de l'activité de
jeu spécifique qu'est la danse. Disons que l'une des manières spécifiques propres à la culture des
régions mentionnées pour mettre en branle la recherche sans objet du plaisir est la danse, ou plus
précisément, les mouvements corporels rythmés spontanément déclenchés lors de l'audition réelle ou
imaginaire de certains éléments musicaux de base. SORIN EMMANUEM

Commentaires

  1. BALLET HAITIEN DE PARIS JULES EMMANUEL SAURAY SORINLes danses haïtiennes
    Essai
    La pulsion première
    Danser en Haïti est d'abord un mouvement spontané du corps.
    Pour danser l'Haïtien n'a guère besoin d'un environnement ou d'un encadrement approprié. Il suffit
    de la présence réelle ou imaginaire d'éléments musicaux de base caractéristiques pour enclencher des
    mouvements rythmés appropriés. Ainsi, en deçà de toute forme dénotant la présence de tel ou tel pas de
    danse caractéristique, gît et guette une pulsion toujours prête à entrer en action à la moindre opportunité.
    L'haïtien peut très bien danser sans musique audible, dans ce cas, les éléments musicaux de base sont
    intériorisés par le danseur spontané et il est le seul à pouvoir faire la relation entre «sa » danse et la musique ou
    éléments musicaux qui déclenchent et mettent en branle la pulsion de base. Dans ces conditions, il existe
    une symbiose parfaite entre la musique et la danse dans la mesure où la pulsion de danse ne
    s'exprime que dans l'espace ouvert par les éléments musicaux et les éléments musicaux ne sont
    appréhendés que dans la manifestation et l'assouvissement de la pulsion elle-même. Cette pulsion n'a pas
    originairement un objet propre, elle s'apparente de préférence à la «libido» ou l'activité de jeu spontané
    polymorphe décrite par les psychanalystes. Une compréhension plus fine de cet aspect du phénomène nous
    amène à éclaircir les points suivants :
    L'activité de jeu est une caractéristique de tout être humain. Elle est mue par le principe de plaisir
    et est polymorphe. Elle n'a pas d'autre but que la recherche spontanée du plaisir, elle n'a pas d'objet
    propre c'est-à-dire ne dépend pas d'une entité extérieure à elle-même pour sa réalisation, elle peut
    prendre plusieurs formes dépendant des éléments qui servent de prétexte ou de cadre propice à
    son déclenchement et la réalisation du plaisir. La succion, l'auto-érotisme, les jeux ... en sont les
    manifestations les plus répandues. Le rythme musical, l'agencement des sons, sont des éléments qui en général
    peuvent déclencher l'activité de jeu. En Haïti en particulier et on le verra par la suite dans les pays africains en
    général, le rythme ou plus précisément, les aspects structurels de la polyrythmie [telle qu'analysée dans la
    première section de cette monographie], ont un rapport intime avec le déclenchement de l'activité de
    jeu spécifique qu'est la danse. Disons que l'une des manières spécifiques propres à la culture des
    régions mentionnées pour mettre en branle la recherche sans objet du plaisir est la danse, ou plus
    précisément, les mouvements corporels rythmés spontanément déclenchés lors de l'audition réelle ou
    imaginaire de certains éléments musicaux de base. SORIN EMMANUEM

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  2. BALLET HAÏTIEN DE PARIS JULES EMMANUEL SAURAY SORIN
    Les danses haïtiennes
    Essai
    La pulsion première
    Danser en Haïti est d'abord un mouvement spontané du corps.
    Pour danser l'Haïtien n'a guère besoin d'un environnement ou d'un encadrement approprié. Il suffit
    de la présence réelle ou imaginaire d'éléments musicaux de base caractéristiques pour enclencher des
    mouvements rythmés appropriés. Ainsi, en deçà de toute forme dénotant la présence de tel ou tel pas de
    danse caractéristique, gît et guette une pulsion toujours prête à entrer en action à la moindre opportunité.
    L'haïtien peut très bien danser sans musique audible, dans ce cas, les éléments musicaux de base sont
    intériorisés par le danseur spontané et il est le seul à pouvoir faire la relation entre «sa » danse et la musique ou
    éléments musicaux qui déclenchent et mettent en branle la pulsion de base. Dans ces conditions, il existe
    une symbiose parfaite entre la musique et la danse dans la mesure où la pulsion de danse ne
    s'exprime que dans l'espace ouvert par les éléments musicaux et les éléments musicaux ne sont
    appréhendés que dans la manifestation et l'assouvissement de la pulsion elle-même. Cette pulsion n'a pas
    originairement un objet propre, elle s'apparente de préférence à la «libido» ou l'activité de jeu spontané
    polymorphe décrite par les psychanalystes. Une compréhension plus fine de cet aspect du phénomène nous
    amène à éclaircir les points suivants :
    L'activité de jeu est une caractéristique de tout être humain. Elle est mue par le principe de plaisir
    et est polymorphe. Elle n'a pas d'autre but que la recherche spontanée du plaisir, elle n'a pas d'objet
    propre c'est-à-dire ne dépend pas d'une entité extérieure à elle-même pour sa réalisation, elle peut
    prendre plusieurs formes dépendant des éléments qui servent de prétexte ou de cadre propice à
    son déclenchement et la réalisation du plaisir. La succion, l'auto-érotisme, les jeux ... en sont les
    manifestations les plus répandues. Le rythme musical, l'agencement des sons, sont des éléments qui en général
    peuvent déclencher l'activité de jeu. En Haïti en particulier et on le verra par la suite dans les pays africains en
    général, le rythme ou plus précisément, les aspects structurels de la polyrythmie [telle qu'analysée dans la
    première section de cette monographie], ont un rapport intime avec le déclenchement de l'activité de
    jeu spécifique qu'est la danse. Disons que l'une des manières spécifiques propres à la culture des
    régions mentionnées pour mettre en branle la recherche sans objet du plaisir est la danse, ou plus
    précisément, les mouvements corporels rythmés spontanément déclenchés lors de l'audition réelle ou
    imaginaire de certains éléments musicaux de base. SORIN EMMANUEL

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